Vous avez décidé de vous faire plaisir en devenant l’heureux propriétaire d’une vieille Porsche ? Vous avez commencé à vous renseigner sur les tarifs d’une Porsche ancienne et vous trouvez le prix trop élevé ? Vous vous demandez alors pourquoi les vieilles Porsche sont si chères ? Rose Passion vous apporte quelques éléments de réponse dans cet article.
Pourquoi la loi de l’offre et de la demande ne s’appliquerait-elle pas aux vieilles Porsche ? Comme pour beaucoup de marchés, elle joue un rôle sur la valeur des modèles anciens. Or, nombreux sont les porschistes à se tourner vers des modèles plus anciens au détriment parfois des nouveaux. C’est pourquoi, par exemple, les vieilles GT2 ou GT3 sont plus chères que leurs successeurs. En choisissant les modèles rétro, les acheteurs ont la quasi-certitude de ne pas voir la cote de leur véhicule baisser. Au contraire, elle peut même prendre de la valeur.
Plus un véhicule est recherché, plus son prix augmente. C’est le principe de la spéculation. De plus, il arrive parfois qu’un certain nombre de vendeurs achètent des Porsche classiques à un prix raisonnable pour ensuite les vendre plus cher. Les tarifs sur le marché de l’occasion augmentent ainsi régulièrement, ce qui n’empêche pas les vieilles voitures de trouver preneurs.
Il y a aussi le phénomène de l’escalier. La sortie d’un nouveau modèle transforme le précédent en ancien modèle, puis en modèle collector. Avec ce principe, certains véhicules peuvent voir leur cote baisser avant qu’elle ne reparte à la hausse.
Vous connaissez l’adage : ce qui est rare est cher. C’est valable également pour les vieilles voitures. Certaines vieilles Porsche se font de plus en plus rares. C’est le cas notamment des séries limitées qui se vendent donc plus chères.
Parmi les Porsche les plus rares (et les plus chères) on retrouve :
Bon d’accord, dans cette liste certaines voitures ne sont pas aussi vieilles que cela. Pourquoi sont-elles si chères ? Parce que la valeur n’attend pas toujours le nombre des années !
Modèle mythique, pourquoi la Porsche 911 échapperait-elle à la spéculation ? Bien au contraire, sa cote s’est durcie au fil des années. Les versions les plus rares sont évidemment les plus chères. Il s’avère que les Classic ont parfois vu leur cote être multipliée par deux, par trois ou même par quatre avec le temps. Certains disent qu’il ne s’agit plus ici de spéculation, mais de la valeur nouvelle des 911. Les modèles atmosphériques maintiennent une cote élevée, atteignant parfois celle de voitures neuves comme ce fut le cas pour la 911 type 991 phase 1.
Par ailleurs, les évolutions technologiques des moteurs des 911 ont eu une influence sur la valeur des anciens modèles aux yeux des puristes. Ce fut le cas avec l’abandon du moteur atmosphérique et l’apparition du moteur Turbo sur les 991 MKII. De la même manière, le passage du refroidissement à air au refroidissement à eau avec la 996 arrivée en 1998 a eu un impact sur la cote des voitures de la génération antérieure.
Pourquoi ne pas terminer cet article en présentant quelques cotes des vieux modèles du constructeur allemand.
La cote moyenne aux enchères de la 356 (1948-1965) est d’un peu moins de 118 000 euros. La version cabriolet (1948-195) frôle les 116 000 €. La 356 Speedster (1948-1965) atteint quant à elle les 274 000 euros. Celle de la 911 - 901 aussi appelée Classic (1963-1973), avoisine les 119 000 euros. La version Targa (1965-1973) a une cote moyenne d’un peu moins de 110 000 euros. La 912 (1965-1969) est plus abordable avec une cote moyenne aux enchères de presque 47 000 €. Les cotes de la 914 (1969-1976) sont moins chères, elles dépassent légèrement les 40 000 €.
Vous savez désormais pourquoi les vieilles Porsche sont aussi chères. C’est une question de spéculation, d’offre et de demande ou encore de rareté.